Parmi les nombreux problèmes auxquels sont confrontés les Bamakois figure en bonne place l’état déplorable des routes de la capitale malienne.
Des routes d’un autre âge, qui montrent leur piteux état dès la tombée des premières pluies de l’hivernage. Parsemées de trous, de bosses et de l’absence de goudron sur certains tronçons, les routes de Bamako contribuent à détruire le parc automobile et occasionnent de nombreux accidents.
Plusieurs raisons sont avancées pour expliquer l’état déplorable de ces routes. D’abord, selon les explications de la direction nationales des routes, toutes les routes de Bamako ont dépassé leur durée de vie et doivent être entièrement refaites.
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Ensuite, il y a l’absence d’entretien de ces routes par les établissements et les autorités en charge, et cela, faute de moyens suffisants pour certaines structures comme l’Ageroute, la direction des routes et le fonds d’entretien routier.
En outre, le déficit du réseau d'assainissement contribue à la stagnation des eaux de pluies sur les routes et à la détérioration des revêtements de celles-ci.
Les usagers et les riverains déplorent l'état des chaussées et demandent aux communes d’entreprendre des initiatives avec le soutien du privé pour aider l’Etat, qui, visiblement, manque de moyens financiers.