Cette année encore, le mois sacré de Ramadan coïncide avec la période de chaleur. Pas une seule goutte de pluie n'est tombée sur tout le territoire national pour rafraîchir le climat. En effet, la saison pluvieuse, appelée hivernage en Afrique subsaharienne, ne démarre qu'au mois de juin, voire juillet. Du coup, de mars à mai, le thermomètre affiche régulièrement plus de 30°C et cela peut aller jusqu'à 45°C dans une région comme Tombouctou au nord ou Kayes, vers la frontière avec le Sénégal.
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Néanmoins, la plupart des Maliens observent le jeûne, même s'ils sont tenaillés par la faim et surtout la soif. Pour mieux supporter la canicule, beaucoup n'hésitent pas à passer la journée dans les mosquées ou attendent 14 heures pour s’y rendre.
Après la salat du zénith ou dohr, ils restent pour accomplir des prières surérogatoires, lire le saint coran ou écouter les prêches. Cela permet de mieux supporter cette pénitence.