Vidéo. Mali: des objets faits à base de perles pour réinsérer les femmes victimes de violences

Le360/ Diemba Moussa Konaté

Le 18/12/2021 à 15h29, mis à jour le 18/12/2021 à 15h32

VidéoGrâce à la confection d'objets en macramé et à base de perles, la Maison de la femme, de l'enfant et de la famille aide les femmes victimes de violences basées sur le genre à se réinsérer en ayant une activité génératrice de revenus. Les sacs et autres articles de décoration sont très appréciés.

A Koulikoro, à près d'une soixantaine de kilomètres de la capitale malienne Bamako, les femmes victimes de violences ont trouvé refuge dans une maison qui leur est dédiée. Elles n'y viennent pas seulement pour sécher leurs larmes ou trouver une oreille attentive. Ici, elles apprennent aussi un métier qui leur permet d'être autonomes, car plus elles sont indépendantes, moins elles sont exposées à la violence physique et morale. 

La maison de la femme, de l’enfant et de la famille est une structure étatique qui a pour mission d’aider à l’autonomisation de la femme et de la fille. C'est également une structure d’épanouissement des enfants de zéro à 18 ans et de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).

C’est dans ce contexte que celle de Koulikoro accueille des filles dont des adolescentes, mais aussi des handicapées, victimes de violences basées sur le genre. Lieu d’éducation et de récupération, la structure les forme en coupe et couture et en perlage pour leur réinsertion socio-professionnelle et socio-économique.

L’idée est d’apprendre aux filles victimes de violences basées sur le genre, un métier qui leur permettra de se prendre en charge à l'avenir après cette formation en perle et en coupe couture. Ainsi, au sein du centre, on les forme à la fabrication d'articles comme les paniers de lotus, les porte-clés, les sacs à main, les chaussures, les paniers pour les cuillères et bien d’autres.

C’est la Croix-Rouge canadienne, à travers celle du Mali, qui appuie la maison de la femme, de l’enfant et de la famille de Koulikoro dans ce projet de formation des survivantes de VBG et des handicapées.

Par Diemba Moussa Konaté (Bamako, correspondance)
Le 18/12/2021 à 15h29, mis à jour le 18/12/2021 à 15h32