Au Mali, durant le mois sacré de radaman, la vente des beignets et des galettes est l'un des business les plus florissants, puisque beaucoup en consomment à la rupture du jeûne. Certains ont flairé, très tôt, l'énorme potentiel que cela représente.
D'élève ayant quitté les bancs pour aider sa mère malade, Daouda Kassogué est rapidement devenu un exemple dans ce domaine.
C'est en 2015 qu'il rejoint la boutique que tenait sa maman, alors qu'il faisait la classe de terminale. Il remplace la dame qui pratiquait cette activité depuis leur bas âge et qui a financé leurs études grâce à ce commerce.
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Daouda Kassogué a vite appris et est devenu un véritable chef d'entreprise. Quatidiennement, il fabrique en galettes et beignets l'équivalent de deux sacs de farine de 25 kg chacun, soit 50 kilos au total. Il faut dire qu'en ce mois de ramadan, la demande est particulièrement forte.
Sa petite entreprise familiale emploie directement une dizaine de personnes qui sont aux fourneaux pour la cuisson, au pétrissage de la pâte, mais également à la vente des beignets et des galettes. C'est dire que son activité lui rapporte une somme non négligeable chaque jour et lui permet ainsi de ne pas regretter d'avoir arrêté ses études pour prendre la relève.
