Ce document engage les Etats de l'UA signataires à protéger leur environnement mais aussi à prévenir et réprimer la criminalité en mer, ainsi que les trafics d'êtres humains, d'armes et de drogue.
En vertu de cette charte, les parties signataires s’engagent aussi à créer des institutions nationales et régionales pour assurer la mise en oeuvre de politiques appropriées afin de promouvoir la sureté en mer.
"Nous nous félicitons de l'adoption et de la signature de la charte sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique", a affirmé, à cette occasion, le président congolais, Denis Sassou Nguesso, notant que ‘’ce geste est on ne peut plus historique dans la vie de notre Continent".
De son côté, le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian, a indiqué que ‘’c’est un acte politique très important de la part de l'UA parce que l'enjeu de la sécurité du Continent est mis en avant comme une priorité et les engagements politiques et juridiques qui accompagnent la charte de Lomé sont essentiels sur la longue durée".
En chiffres, sur les 54 pays que compte l’Afrique, 38 sont des Etats côtiers, alors que 90 pc des importations et exportations transitent par la mer et un nombre important des corridors commerciaux maritimes les plus stratégiques se trouvent dans l'espace maritime africain.
Quelque 43 pays ont été représentés au sommet de Lomé, dont 18 par leur chef d'Etat.
La conférence de Lomé a servi d’espace pour les Etats africains de se doter de nouveaux outils afin de renforcer l’échange d’informations et la coopération contre la recrudescence des trafics et de la piraterie dans leurs eaux, rappelle-t-on.