Cette manifestation est organisée par le gouvernement mauritanien (à travers le ministère de la Transition numérique, de l’Innovation et de la Modernisation de l’administration) en partenariat avec The Internet Society Foundation et le groupe administratif multi-acteurs du North African Internet Governance Forum (NAIGF).
Elle permet le déroulement couplé de la troisième édition du Forum de l’Ecole nord-africaine pour la gouvernance de l’Internet (NASIG/acronyme tiré de l’anglais) et la cinquième édition du Forum africain pour la gouvernance de l’Internet (NAIGF).
Les pays membres du Forum pour la gouvernance d’Internet en Afrique du Nord sont la Mauritanie, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye, l’Egypte et le Soudan.
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Le forum porte sur plusieurs enjeux: «développement digital: priorités et opportunités pour l’Afrique du Nord, les principaux défis liés à la société de l’information, l’économie numérique et tous les problèmes auxquels fait face l’Afrique du Nord, la cybersécurité, la protection des données, e-commerce…».
Les participants au forum sont les membres de la communauté multipartite de l’Afrique du Nord (experts et parties prenantes).
Le Pr Abdelaziz Hilali, président du NAIGF, de nationalité marocaine, expose les objectifs du Groupe multi-acteurs pour la gouvernance de l’Internet en Afrique du Nord. Ceux-ci consistent à organiser des rencontres régulières permettant de débattre de tous les enjeux liés à la gouvernance de l’Internet dans la région, toutes les technologies, l’évolution de l’Internet au niveau des pays membres, le taux de pénétration (52%) qui reste encore faible, malgré d’énormes progrès au cours des dernières années, les disparités entre pays et même au sein d’un même pays, les problèmes liés à l’usage de l’Internet, les dangers relatifs aux données personnelles.
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Maître Mohamed Farahat, avocat égyptien, expert en droit sur le digital et le numérique, fournit des éléments sur les enjeux judiciaires (dimension pénale) et juridiques (aspects civils), liés au développement rapide des services Internet, des échanges et de la digitalisation. Il s’agit d’un vaste espace public qui doit faire l’objet d’une régulation de plus en plus pointue pour éviter les dérives et les abus.
Yolande Irène, participante de nationalité malgache, formée au Maroc dans le domaine du digital, exprime l’importance qu’elle accorde au fait de prendre part au forum, dit avoir appris pas mal de choses dès le premier jour et parle de ses attentes pour la suite du forum.