Selon Mohamed Fikrat, PDG de la Cosumar, des projets existent bel et bien en Afrique, mais à l'heure actuelle, il est impossible d'en dire plus. "Ils ne sont pas encore mûrs", a-t-il simplement affirmé au site Média24, ajoutant "préférer ne pas en parler actuellement".
Parmi ces projets, celui qui était le plus avancé est sans doute le complexe sucrier prévu au Soudan sur les rives du Nil Blanc. Dans une précédente déclaration, Fikrat avait laissé entendre que pour ce projet greenfield, c'est-à-dire à partir de rien, beaucoup de paramètres avaient déjà été sécurisés. Il s'agit notammant d'un terrain obtenu pour une location de 30 ans, un accès gratuit à l'eau, des accords avec l'administration et des coûts de production compétitifs.
Cependant, depuis bientôt quatre ans, on parle de ce projet phare qui doit être le premier du genre sur le continent. D'autres pays étaient également dans le pipe, mais on sait que pour certains, l'étroitesse du marché a fait qu'ils ont été abandonnés en cours de route.
Il n'empêche que, selon Mohamed Fikrat, la présence de Wilmar qui détient 27% de son capital et des institutionnels marocains (RMA Watanya, CIMR, Wafa Assurance, RCAR...) est une garantie suffisante par rapport au développement d'une solide stratégie d'investissement.