En plus du Rwanda, habitué au Marché de l'investissement, cette année l'Ethiopie et le Kenya ont tenu des stands très fréquentés lors du Forum international Afrique développement. C'était l'occasion pour plusieurs participants de découvrir le potentiel économique de ces pays anglophones, mais surtout les secteurs les plus prometteurs dans chacun d'eux.
Robert K. Matarei qui est venu représenter la "Kenya Investment autorithy" et Dawit Feleke de l'"Ethiopia Investment Commission" expliquent le secret de réussite de leur pays respectif, mais également les domaines dans lesquels les investissements ont le plus de chance de succès.
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"L’économie kenyane est essentiellement basée sur l’agriculture. En outre, nous avons le secteur industriel, celui des services, et dans une moindre mesure celui des mines, notamment le pétrole et le gaz", souligne Matarei.
Pour lui, le fait que le Kenya fasse partie d'un ensemble sous-régional intégré ouvre des perspectives très prometteuses à l'ensemble des investisseurs tant nationaux qu'internationaux.
Mais, pour en tirer le plus de d'avantages possibles il faudrait aller vers les quatre secteurs identifiés par le gouvernement et qui sont la priorité du pays. Ces quatre volets, "c’est ce que nous appelons le Big Four Agenda. Ce programme tourne autour du secteur industriel, de la sécurité alimentaire, la couverture maladie universelle ; et l’accès au logement. Ce sont là les opportunités que nous sommes venus présentés dans ce forum", conclut Robert K. Matarei.
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Pour sa part, Dawit Feleke estime que "le secret de la croissance économique soutenue de l’Ethiopie, réside dans la politique de réformes menée par le pays". Dans un premier temps, le gouvernement a donné le ton en réformant les institutions, mais aussi en donnant la prorité au secteur industriel,notamment le "textile-habillement et du cuir, la trasformation agroalimentaire, l'industrie pharmaceutique, le tourisme, les nouvelles technologies, entre autres". Dans un second temps, le secteur privé a pris le relais en réalisant suffisamment d'investissements dans les secteurs identifiés préalablement.