La CAF est ainsi la première confédération à approuver officiellement et publiquement le projet controversé d'une tenue d'une Coupe du monde tous les deux ans, sur le même rythme que sa Coupe d'Afrique des nations.
L'instance en charge du football africain réunie en Assemblée générale extraordinaire à son siège au Caire a en outre voté en faveur d'une Super League des clubs africains pour laquelle elle n'a donné jusqu'ici ni composition ni calendrier.
Ces votes à main levée à l'unanimité interviennent à moins d'un mois d'un sommet virtuel convoqué par la Fifa, l'instance dirigeante du football mondial, pour discuter le 20 décembre (sans vote) de cette proposition de Mondial biennal, qui se heurte à de très nombreuses réticences, principalement en Europe.
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Entre milliards d'euros de manque à gagner estimés selon un rapport commandé par l'UEFA, et menaces "d'actions" venues de fédérations nordiques, les oppositions sont nombreuses depuis que la Fifa a rendu publique son ambition.
L'UEFA, la Confédération sud-américaine de football, le Forum des ligues mondiales et la puissante Association européenne des clubs ont lancé leur bataille pour éviter de surcharger un calendrier déjà extrêmement dense.
Bataille
Mais le patron de l'instance, Gianni Infantino, qui rêve de lancer son Mondial biennal à partir de l'édition 2028, peut compter sur le soutien de confédérations moins dominantes dans le football planétaire.
Sur le papier, le projet promet de distribuer plus de revenus aux fédérations, un argument particulièrement séduisant pour les instances africaines ou asiatiques, plus dépendantes de cette manne que le prospère football européen.
La Coupe d'Afrique des nations se tient elle, déjà, tous les deux ans, lors des années impaires depuis 2013 pour éviter justement de coïncider avec les années de Coupe du monde.
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L'Amérique du Sud s'est aussi fermement opposée à l'idée, en rejetant fin octobre la proposition de la Fifa, qui "tourne le dos à près de 100 ans de tradition du football mondial", malgré la campagne de séduction menée par la Fifa sur le continent.
Selon son président Gianni Infantino, qui poursuit les consultations avec les acteurs du monde du football, son projet entraînerait à l'inverse plus de bénéfices pour les fédérations.
Le format du Mondial a déjà été modifié récemment, puisque 48 équipes participeront au tournoi masculin en 2026, dont neuf issues de la zone africaine, contre 32 actuellement.