Vidéo. Mauritanie: voici les nouveaux visages de la mosquée Hassan II et du Centre culturel marocain de Nouakchott

Le360 Afrique/Seck

Le 05/06/2021 à 11h32, mis à jour le 05/06/2021 à 13h03

VidéoEn rénovation depuis le mois de janvier 2021, le Complexe marocain de Nouakchott, qui comprend la mosquée Hassan II et le Centre culturel marocain de Nouakchott (CCMN), symbole des liens séculaires entre Rabat et Nouakchott, affiche un nouveau look. Reportage.

Cet endroit a été inauguré jeudi soir, 3 juin 2021, en présence du ministre mauritanien des Affaires islamiques et de l’Enseignement originel, Dah ould Sidi Amar Taleb, de l’ambassadeur du Maroc en Mauritanie, Hamid Chabar et de plusieurs centaines d’invités.

Une cérémonie d’inauguration marquée par une longue visite des lieux, qui a permis de constater une restauration totale du complexe portant sur tous les éléments internes (réfections des salles d’ablutions, polissage du sol, nouveaux équipements…) et externes tels que la création de nouveaux espaces verts, dans un environnement traditionnellement austère, lui conférant ainsi une image plus attrayant.

Dans un mot prononcé devant l’assistance, l’ambassadeur du Royaume du Maroc en Mauritanie, Hamid Chabar, a mis l’accent sur le caractère séculaire des relations avec Nouakchott, bâties par la géographie, l’histoire, le sang, la religion, la culture et la volonté politique de sa majesté le roi Mohammed VI et du président Mohamed Cheikh El Ghazouani, d’œuvrer au renforcement de cet héritage commun.

Ainsi, le renforcement de la présence du Maroc à Nouakchott est matérialisé par la rénovation d’un complexe inauguré pour la première fois en 1987. Il s'agit du premier centre culturel marocain hors du Royaume, quintessence du renforcement historique, spirituel, culturel et social entre les deux pays.

Pour Isselmou Mohamed Abass, écrivain, cette manifestation est un signe fort des relations entre deux pays aux liens multiples et variés touchant à tous les domaines de la vie. A titre d’illustration, l’écrivain formé dans les universités marocaines, cite son propre exemple.

Une réalité matérialisée par la création récente d’une association de cadres mauritaniens formés au Maroc. L’homme de lettre évoque ainsi «un événement extrêmement important pour l’élite culturelle du pays» et dans la logique des relations entre les deux Etats.

Said El Jehwari, directeur du Centre culturel marocain, a évoqué la réussite de la rénovation de la mosquée Hassan II et donné des détails sur le processus suivi, incluant les multiples facettes de l’artisanat marocain. Il est revenu sur de nombreux aspects comme la durée des travaux entamés en janvier 2021, les éléments relookés et remis à neuf, les conséquences positives qu’auront ces travaux sur la gestion et les fonctions d’un complexe qui accueille de nombreuses activités culturelles et religieuses.

Tarba Amar, présidente de l’Association des cadres mauritaniens lauréats des universités et instituts du Maroc (ACMLUIM), insiste sur l’importance d’un événement qui vient renforcer des liens séculaires et une longue chaîne de solidarité, à l'image de l’organisation qu’elle dirige.

Kane Mame NDiack, haut fonctionnaire à la retraite, ancien secrétaire général du ministère de l’Enseignement et de la Fonction publique, remercie «Sa Majesté, le roi Mohammed VI, pour l’attention, la sollicitude et la générosité constante vis-à-vis du peuple de Mauritanie et d’Afrique».

Il rappelle les liens séculaires indéfectibles entre l’espace mauritano-sénégalais et le Maroc, grâce à la Tijania, le symbole fort du mausolée Cheikh Tijane, un saint homme qui repose à Fès, et toutes les attaches et attentions multiples, qui caractérisent les relations indissociables entre la Mauritanie, le Maroc, et entre le Royaume chérifien et l’Afrique subsaharienne.

Par Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)
Le 05/06/2021 à 11h32, mis à jour le 05/06/2021 à 13h03