Travaillant dans le secteur cimentier, pour la même entreprise depuis 2002, Abderahim Touile est un véritable «globe trotter» qui a roulé sa bosse un peu partout, notamment dans plusieurs pays d’Afrique. Il est allé du Burkina Faso à l'Afrique du Sud en passant par le Sénégal avant de déposer son baluchon dans la patrie du million de poètes, tout près des frontières Sud du royaume du Maroc et de son Agadir Natal, au mois de juillet 2016.
Il a fait ses études à Agadir, capitale du Souss, et plus tard à Casablanca, la mégalopole économique et cité des affaires. Touile parle d’une intégration réussie dans la vie en Mauritanie, facilitée par les similitudes au plan religieux, culturel et social, notamment dans la manière de pratiquer le jeun du Ramadan, de célébrer les fêtes religieuses comme la Tabaski ou Aid el kébir et la Korité ou Aid el séghir.
Ce haut cadre rappelle la composition et la culture d’un royaume du Maroc riche de sa diversité, en allant du Nord vers un Sud, dont les attitudes et pratiques sont finalement très proches de ce qu’il voit en Mauritanie, en dépit de quelques spécificités propres à chaque pays.
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Sur la situation actuelle dans le secteur du ciment, le Directeur Industriel de Mauricim admet une marche en mode ralenti, mais espère un rebond rapide grâce à l’arrivée d’un nouveau pouvoir et au lancement prochain de plusieurs projets.
Sa famille, toute entière, est un exemple d'intégration. Yassine et Anais, les deux fils du couple, inscrits au Lycée français de Nouakchott, comptent de nombreux amis Mauritaniens.
Karima Touile, épouse, arrivée en 2016 en même temps que son mari, estime que la Mauritanie est«son deuxième pays».