Sahel: une réunion de haut niveau sur le terrorisme au Burkina Faso

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Le 27/08/2019 à 19h06, mis à jour le 27/08/2019 à 19h21

Au terme de la séance de travail G-7 Afrique, l’annonce a été faite: le Burkina Faso abritera le 14 septembre prochain la réunion de haut niveau sur le terrorisme dans le Sahel. C’est le président burkinabé en personne qui a fait cette annonce.

C’est officiel. C’est au terme de la séance de travail du G7-Afrique, qui s’est tenue en marge du sommet du G7 (du 24 au 26 août), qu’a été programmée une réunion de haut niveau sur le terrorisme dans le Sahel. Le président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, a annoncé que son pays accueillera le 14 septembre prochain cet évènement.

«Je voudrais aussi noter qu'au-delà du partenariat dont nous avons parlé au niveau des pays côtiers comme la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Ghana et le Togo, nous avons un travail qui se fait pour que ces pays participent à la sécurisation et à la lutte contre le terrorisme. Le 14 septembre prochain, nous allons avoir une réunion à Ouagadougou de l'ensemble de la CEDEAO (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest) pour discuter encore de cette question du terrorisme dans notre sous-région», a déclaré le président burkinabé ce dimanche 25 août, à la séance de travail G7-Afrique à Biarritz, en France.

«Nous sommes cinq aujourd'hui, nous nous battons contre le terrorisme avec l'appui d'un certain nombre de partenaires, mais c'est quelque chose qui est susceptible d'extension parce que c'est comme un cancer qui se métastase, et forcément la métastase va nous créer des problèmes impossibles à résoudre», a souligné Kaboré, qui est aussi président en exercice du G5 Sahel.

Il a ajouté que les liens entre la sécurité et le développement sont réellement étroits et que «nous comptons sur le G7 pour que nous puissions avoir un partenariat plus solide».

«Nous avons, aussi bien en termes d'équipements que sur le plan économique, eu des annonces qui ont été faites au profit du G5 Sahel, et nous attendons que tout cela se mette en œuvre. C'est-à-dire que nous soutenons les programmes et projets de partenariat. Maintenant, il faut que l'on puisse mettre un contenu précis à ce partenariat pour le rendre efficace», a-t-il prôné.

Le président en exercice du G5 Sahel a rappelé qu'aujourd'hui, 18 à 32% du budget des pays de cette région sont consacrés à la sécurité.

Par Karim Ben Amar
Le 27/08/2019 à 19h06, mis à jour le 27/08/2019 à 19h21