La compagnie junior américaine qui a fait d’importantes découvertes de gaz naturel en Mauritanie et au Sénégal depuis 2014, affiche des pertes à hauteur de 122,2 millions de dollars au titre de l’année 2017, mais reste dans une excellente dynamique de développement et d’extension de ses activités, selon un document bilan publié lundi 5 mars.
S’exprimant à ce sujet, le président directeur général (PDG) , Andrew G. Inglis, souligne qu'au-delà de la simple dimension comptable, «2017 a été une année de forte livraison opérationnelle et stratégique».
Une thèse illustrée par «l’acquisition de nouvelles sources d’hydrocarbures, comme ce fût le cas au Sénégal. Nous avons investi plus de 300 millions de dollars dans les flux de trésorerie nets qui ont été utilisés pour diversifier notre base de production et créer une autre source de croissance grâce à l’acquisition d’actifs offshores et nous réduisons notre dette nette. Au Ghana, Kosmos Energy a remplacé plus de 200% de la production sur une base nette. En exploration, nous avons complété la deuxième phase de forage offshore en Mauritanie et Sénégal, qui a entraîné la plus importante découverte d’hydrocarbure de l’année».
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Avec une production en croissance et le bon rythme de progression du site Tortue, «Kosmos est plus fort que jamais».
La campagne entame actuellement une phase de développement du gisement gazier transfrontalier offshore entre le Sénégal et la Mauritanie, Grand Tortue/Ahmeyim (GTA), en partenariat avec British Petrolum (BP), dont les réserves sont estimées à 450 milliards de mètres cubes.
Les deux pays ont signé un accord pour une exploitation commune de ces nouvelles ressources le 9 février, en marge d’une visite à Nouakchott du président Macky Sall. Une décision d’investissement sera prise avant la fin de l’année 2018 et le démarrage des opérations d’exploitation est prévu à l’horizon 2021.