Vidéo. Brouille entre Dakar et Nouakchott: pourquoi les ONG ont reculé

VidéoSeydi Gassama, le leader de la Rencontre africaine des droits de l'homme (Raddho) et représentant d'Amnesty International au Sénégal explique les raisons pour lesquelles la conférence de presse qui était prévue hier jeudi 5 octobre a été annulée.

Le 06/10/2017 à 10h28, mis à jour le 06/10/2017 à 10h35

C'est à la demande de Biram Ould Abeid que la conférence de presse sur "la démocratie et les droits de l'homme en Mauritanie" a été annulée par les ONG basées au Sénégal, à savoir la Ligue sénégalaise des droits de l'homme (LSDH), la Rencontre africaine de défence des droits de l'homme (Raddho) et Amnesty International Sénégal (AI Sénégal). Il s'agit de la deuxième annulation en moins d'une semaine, puisque la première conférence devait se tenir le samedi précédent au Café de Rome, un restaurant de Dakar. 

Selon Seydi Gassama, les portes des ONG sénégalaises des droits de l'homme, dont AI Sénégal, Raddho et la LSDH sont ouvertes et qu'à tout moment Biram peut décider de venir s'exprimer sur les thèmes qui lui tiennent à coeur. S'adressant aux autorités de Nouakchott, il a été très ferme: "il faut que le gouvernement mauritanien comprenne qu'il a l'obligation de respecter ses propres lois en matière de droits de l'homme, notamment les lois abolitionnistes qui ont été adoptées depuis 1981". Selon lui, les ONG n'ont subi aucune pression de la part de Dakar qui a montré beaucoup de retenu, même après la sortie virulente de l'agence de presse mauritanienne. 

Par Mar Bassine Ndiaye
Le 06/10/2017 à 10h28, mis à jour le 06/10/2017 à 10h35