Cet évènement, d’une durée de 31 jours, présente les charmes de l’art mauritanien et même parfois du voisin sénégalais, à travers une exposition riche de plusieurs centaines d’objets réalisés à la main.
Plongée dans un univers de beauté à la découverte d’une expertise à milles facettes, dont le fil rouge est le savoir-faire.
Aichetou Idrissa, exposante, parle du grand marché d'hiver, également appelé marché de Noël, qui permet de montrer des choses issues du terroir «produits naturels à partir desquels elle fabrique des savons et autres cosmétiques, de la nourriture… en les modernisant».
Habituée de la manifestation, elle touche également à la teinture et explique restituer la spécificité de la culture africaine à sa manière.
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Fallou Wagne, un jeune Sénégalais de la confrérie Mouride, fondée par le Cheikh Ahmadou Bamba, présente des produits fabriqués à la main, notamment des paniers, des sacs, des objets en batik... créés en Mauritanie, mais également au Sénégal.
Moctar Gning, Sénégalais, explique que tous les produits de son stand sont faits à la main, sans machine. Ils sont fabriqués par ses frères, alors que lui assure le volet commercialisation.
Foyla Seydi, présidente d’une coopérative féminine, est la fondatrice de l’exposition qui s'installe dans les jardins de l’IFM depuis 27 ans. Son stand affiche des nattes, des robes, des chaussures, des coffres, des sacs, tous issus de l’artisanat tant féminin que masculin.
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Isabel Fiadeiro, visiteuse, exprime sa satisfaction de retrouver le marché de Noël, après un long arrêt. Elle apprécie la rénovation des lieux et la beauté des produits exposés, estimant que les prix proposés correspondent à leur valeur. Elle qui aime profondément l’artisanat se réjouie de l’arrivée de nouvelles coopératives féminines pour exposer leur savoir-faire.
