Réunis en Assemblée générale extraordinaire, les acteurs des compagnies d’assurances mauritaniennes ont procédé à l’élection d’un nouveau président de leur association, en la personne de Haimoud Ould Brahim, directeur général de la Société anonyme d’assurances et de réassurance (SAAR).
Ce conclave a également permis d’approuver les statuts de l’association, le budget de fonctionnement et l'établissement d'un siège pour la corporation.
Dans le fond, et conformément à la mission de défense des intérêts matériels et moraux de ses membres, la dernière rencontre du collectif des assureurs a décidé d’entreprendre une action constante auprès des autorités gouvernementales en vue de mettre plus d’ordre dans le secteur, explique un membre.
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Au chapitre des problèmes dont souffrent les assurances en Mauritanie, ce haut cadre évoque notamment «la faiblesse structurelle d’un secteur dominé à hauteur d’environ 70% par la branche automobile, déficitaire partout dans le monde. Une concurrence déloyale poussant au non-respect des tarifs et au dumping dans un marché exigu. La faiblesse des primes entraîne la modicité des indemnisations et débouche sur une multiplication des contentieux entre assureurs et assurés. Nous avons absolument besoin du renforcement de l’action de régulation pour mettre fin à cette immense pagaille».
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Pire, les compagnies minières et pétrolières étrangères opérant en Mauritanie s’assurent à l’extérieur.
En effet, le marché le plus important du pays est celui de la Société nationale Industrielle et minière (SNIM), monopole de Daman Assurances AS, compagnie publique fondée il y a une dizaine d’années.
La configuration actuelle du secteur des assurances en Mauritanie renvoie à 16 compagnies nationales et 3 courtiers français (Gras Savoye, ASCOMA et Filhet-Allard-Maritime), pour un marché global dont le chiffre d’affaires tournerait autour de 800 millions de nouvelles ouguiyas, soit environ 23 millions de dollars.