La création du CIMAM répond à la nécessité d’une justice commerciale rapide, condition incontournable par rapport à l’objectif
de l’amélioration du climat des affaires et l’explosion de l’investissement.
Myriam Bacqué, experte, formatrice présente la médiation comme un mode de règlement amiable des conflits commerciaux, qui permet d’éviter le recours à la justice classique.
Les problèmes sont traités par un médiateur ou un arbitre formé à cet effet.
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«Cela marche à plus de 80%» avec une incidence sur le maintien de la paix au plan économique. Les partenaires continuent à travailler ensemble, conformément au contrat initial.
Pour sa part, Maître Abdel Hamid, un des avocats les plus anciens du barreau, évoque une tendance mondiale suivant laquelle les partenaires commerciaux en désaccord préfèrent éviter la justice des Etats, lourde et chère, pour se tourner vers une résolution rapide des différents à travers la médiation et l’arbitrage. Ce qui explique l’adoption de plusieurs conventions internationales dans ce domaine au cours des dernières années.
Quant à Bintou Bolly Djibo, coordinatrice de la formation, elle apporte un éclairage sur la différence entre les concepts de médiation et arbitrage (qui nécessite une lettre de mission au départ et dont la sentence peut faire l’objet d’une exécution forcée).
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Elle signale que la Mauritanie s’est dotée d’une législation pour les deux (2) modes de résolution des conflits.
Enfin, Mohemed Yahya ould Bah, bénéficiaire de la formation, parle des connaissances acquisses dans une perspective de résolution des litiges avec toute la célérité requise en matière commerciale et donne son avis sur le retard constaté dans l’adoption de la feuille de route pour l’amélioration du climat des affaires.