Des enjeux politiques et économiques liés à la situation se posent à l'Organisation qui jouit d’une bonne réputation, mais qui se trouve «aujourd’hui à la croisée des chemins, car devant encore améliorer ses performances au service des populations», a déclaré le Haut-Commissaire, cité par l’Agence mauritanienne d’Informations (AMI), organe du gouvernement.
Les enjeux et défis de l’heure abordés au cours de cette audience portent sur «l’accroissement de l’offre hydroélectrique, la maîtrise surtout des eaux du fleuve pour diminuer les risques d’inondations et booster le secteur agricole».
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Toujours selon lui, «les préoccupations les plus importantes (…) portent sur l’atteinte des objectifs de sécurité alimentaire». Et d’ajouter: «Nous avons également abordé les questions liées aux infrastructures qui sont aujourd’hui programmées, dont l’une des plus importantes concerne le projet de navigation sur le fleuve Sénégal, qui est un programme structurant destiné à permettre la massification des échanges, de créer un effet d’entraînement qui sera, je pense, bénéfique à l’ensemble des populations du bassin du fleuve».
Institution sous régionale, créée en 1972, l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal regroupe la Guinée, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal. Elle est considérée comme un exemple réussi de coopération et d’intégration pour un partage des ressources en eau tirées d’un bassin traversant plusieurs Etats.