La vente de friperie, fringues usagers importés d’Europe et des Etats, est une activité à double portée sociale, qui permet aux moins fortunés un accès large aux vêtements de seconde main et fait vivre des dizaines de milliers de vendeurs dans les grandes métropoles d’Afrique.
Nouakchott, capitale de la Mauritanie, dispose aussi de coins dédiés à cette activité à l’image de ce boulevard de la commune résidentielle de Tevragh-Zeina.
Seydina assane Bey présente une activité qui permet de satisfaire les besoins de ses parents qui se trouvent au Sénégal. Il magnifie l’accueil réservé aux autorités et au peuple mauritanien.
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Aboubacry Ba, Mauritanien, parle d’un travail soumis aux aléas des journées et parfois plus globalement du contexte, qui détermine les recettes. Il déplore une situation précaire avec des risques de rafles, appelant les autorités à plus de compréhension.
Bassirou Sarr donne des renseignements sur les différentes nationalités présentes sur les lieux et des indications sur les chiffres des gains, qui laissent apparaître très peu de bénéfices, lesquels varient entre 10 et 20 ouguiyas.
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Ibrahima Diallo, originaire de Guinée Conakry, lui, évoque des recettes journalières allant de 500 à 2.000 ouguiyas. Il insiste tout particulièrement sur les conséquences de la pandémie du coronavirus (Covid-19), qui a drastiquement réduit les chiffres d’affaires des vendeurs de friperie.