La section mauritanienne de l’Union de la Presse Francophone (UPF) a célébré la Journée mondiale de la liberté de la presse.
Maria Traoré, présidente de la section locale de l’UFP, tout en remerciant les participants à la soirée, est revenue sur la liberté de la presse en Mauritanie.
Pour sa part, Madiambal Diagne, président de l’Union de la Presse Francophone (UPF), Directeur de publication du «Quotidien de Dakar» salue l’orientation de la presse francophone et son approche dans la prise en charge de la problématique de l’environnement et de l’habitat qui a occupé l’essentiel des débats de la soirée.
Par ailleurs, le président de l’UPF international invite les professionnels des médias à préparer et participer activement, à la prochaine rencontre de l’Union de Presse Francophone (UPF), prévue en novembre 2019 à Yaoundé (Cameroun), qui sera un rendez enrichissant en offrant les opportunités d’un vaste échange d’expériences.
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Diagne a également formulé l’espoir de voir la Mauritanie accueillir la rencontre annuelle des médias francophones au cours des prochaines années.
Cette célébration de la Journée de la liberté de la presse intervient au moment où la Mauritanie accuse un repli des libertés. D’ailleurs, dans le dernier rapport du classement de Reporters sans frontière (RSF), le pays a perdu 17 places, à cause notamment de la condamnation d’un blogueur à la peine capitale pour apostasie.
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Une sentence annulée depuis par un arrêt de la Cour suprême sans que le condamné ne retrouve la liberté, mais aussi du fait des placements sous contrôle judiciaire de 4 journalistes dans le cadre d’une instruction pour présomption de corruption visant le banquier en exil Mohamed Ould Bouamatou.