L’hivernage 2022, particulièrement pluvieux, vient rappeler la triste réalité de la capitale mauritanienne, située en dessous du niveau de la mer et confrontée à des inondations dès qu'une pluie un peu trop abondante s'abat sur la ville.
Et cette année, la situation est encore plus catastrophique que d'habitude, à cause de la fréquence et de l'importance des précipitations qui ont entraîné des inondations dans plusieurs quartiers de Nouakchott.
Une réalité qui a obligé des milliers de familles à quitter leurs maisons alors que d’autres préfèrent continuer à patauger sur place avec tous les risques environnementaux et sanitaires latents.
C'est particulièrement le cas de Daar El Beida, un quartier de la commune d’El Mina dans la banlieue sud de Nouakchott, fortement impacté par les dernières pluies.
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Une situation qui pousse Mohamed ould Maouloud, leader de l’Union des forces de progrès (UFP/opposition) à lancer un appel à la solidarité, destiné aux autorités gouvernementales, à la classe politique, à la société civile, au secteur privé, aux partenaires internationaux et à toutes les bonnes volontés, en vue d’une conjugaison des efforts pour soulager les souffrances des populations impactées.
Par ailleurs, cet homme politique, plusieurs fois candidat malheureux à l'élection présidentielle, pointe du doigt la responsabilité de l’administration, qui a distribué des titres fonciers dans les bas fonds et autres zones d’écoulement des eaux.
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Sao Mamadou Amadou, notable de Dar El Beida, coordinateur du collectif des retraités de la Société nationale et industrielle et minière (SNIM), lui-même dans une maison complètement inondée avec sa famille, décrit le calvaire vécu par les habitants du quartier depuis plusieurs jours, sans intervention extérieure et appelle donc les autorités au secours.
Discours identique de la part de Samba Tacko Kane, habitant de Daar El Beida, qui déplore la situation des populations du quartier et appelle à l’aide des autorités gouvernementales.