Une centaine d’acteurs issus de plusieurs départements ministériels en Mauritanie ont entamé lundi un atelier de 4 jours sur le thème: «La revue de budgétisation des activités du Plan d’action national pour la sécurité sanitaire (PANASS) pour la période 2018/2020» qui rentre dans le cadre du processus visant à se conformer au Règlement sanitaire international (RSI).
La cérémonie officielle de cette manifestation s’est déroulée en présence du ministre de la Santé, Kane Boubacar, et du représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Abdou Salam Gueye.
Le professeur Lô Baidy, chargé de mission au ministère de la Santé, et Moctar Ould M’Kheitir, directeur adjoint de la lutte contre les maladies, expliquent le processus du RSI et son importance dans le développement des capacités à prévenir, gérer et lutter contre les épidémies dans un monde devenu un village planétaire.
Lire aussi : Surveillance des maladies: la CEDEAO et la Banque mondiale signent un accord de 347 millions de dollars
Cet atelier va ainsi débattre d’une vingtaine de thématiques «législation et politique de financement, résistance antimicrobienne, maladies zoonotiques, sécurité sanitaire des aliments, bio sûreté et bio sécurité, campagnes de vaccination, système national des laboratoires, renforcement des ressources humaines, interventions d’urgence, lien entre la santé publique et les autorités chargées de la sécurité,...».
L’importance de la prévention et de la lutte contre les épidémies peut être illustrée par le cas de la maladie virale Ebola, qui a fait plusieurs milliers de morts au Libéria, en Sierra Leone et en Guinée et provoqué 2,2 milliards de dollars de pertes cumulées pour l’économie de ces 3 pays entre 2014 et 2015, selon une évaluation de la Banque mondiale.
Le Règlement sanitaire international (RSI) est un concept mis à jour en 2005 et adopté par les Etats en 2007. Il vise à doter tous les pays d’une capacité minimale en vue de faire face aux épidémies.