La cérémonie a été organisée en présence du ministre de la Santé, Kane Boubacar, de la ministre des Affaires sociales, de l’enfance et de la famille, Mme Naha mint Mouknass, de plusieurs responsables nationaux et des représentants des agences des Nations Unies (ONU).
Dans un discours prononcé pour la circonstance, le Dr Zombre Sosthene Daogo, représentant adjoint de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a expliqué que le projet rentre dans le cadre de la mise en œuvre «d’un plan de développement sanitaire couvrant la période 2012/2020, qui ambitionne de réduire la mortalité maternelle à 317 décès pour 100.000 naissances vivantes, et la mortalité néonatale à 15 décès pour 1000 naissances vivantes d’ici 2020».
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La réalité actuellement est une source de vive préoccupation pour les autorités, les spécialistes et les partenaires au développement.
Ainsi, la mortalité maternelle est de 582 pour 100.000 naissances vivantes et quelque 29 enfants meurent sur 1000 naissances. A l’origine de ces chiffres élevés de mortalité, qui attestent de la pertinence du projet «la capacité insuffisante des soins de santé du couple mère/enfant, le sous-équipement des formations sanitaires et l’accès difficile aux médicaments».
Ce projet est financé par le Fonds Inde/ONU pour le Partenariat au Développement qui est un mécanisme spécialement créé en 2017, dans le cadre du Fonds des Nations Unies (ONU) pour la coopération Sud/Sud pour un montant global de plus de 412.000 dollars. Celui-ci est soutenu et dirigé par le gouvernement et administré par le bureau des Nations Unies (ONU) pour la coopération Sud/Sud.