Après quelques coups de gueule des proches, d’activistes et la forte clameur des réseaux sociaux, le gouvernement mauritanien commence à rapatrier plusieurs centaines de citoyens bloqués aux frontières du Nord (au Maroc) et du Sud (au Sénégal), par la pandémie de Covid-19.
Ainsi, un contingent de 338 citoyens, revenus du Maroc, a été accueilli dimanche au PK 55, au nord de la ville de Nouadhibou.
«Une opération qui s’est déroulée dans des conditions satisfaisantes grâce à la mobilisation des moyens de transport pour acheminer les individus testés négatifs vers Nouadhibou et Nouakchott, suivant leur convenance personnelle. Les examens ont déjà révélé des résultats négatifs pour 100 sujets, et nous espérons qu’il en sera de même pour les autres dont les résultats ne sont pas encore disponibles. Pour les éventuelles révélations de cas positifs, les individus concernés seront confinés à Nouadhibou afin d’y subir le traitement approprié», explique le gouverneur de la région de Nouadhibou, Yahya ould Cheikh Mohamed Vall, cité par l’Agence mauritanienne d’Information (AMI, un organe du gouvernement).
Lire aussi : Mauritanie: voici les conditions de rapatriement des ressortissants bloqués au Sénégal
Du côté de la frontière sud, plus de 800 citoyens bloqués au Sénégal doivent rentrer au pays. A ce titre, un premier contingent de 80 personnes est arrivé à Rosso (200 kilomètres au sud de Nouakchott) ce lundi.
Cette opération, initialement prévue dimanche, a été décalée au lundi, pour des raisons logistiques.
Ces Mauritaniens sont rapatriés suite aux instructions du président Mohamed Cheikh El Ghazouani, données aux ministres en charge des départements de souveraineté, pour l’organisation d’un retour rapide.
Les individus rentrés dans ces conditions sont confinés pendant une période de 14 jours, et hébergés aux conditions prévues par le gouvernement.