Avec un territoire de 1.030.700 km2 où les terres cultivables représentent moins de 1% de cette surface, selon un rapport établi il y a quelques années sous l’égide de l’Union européenne (UE), la Mauritanie a intérêt à se soucier de l'environnement.
Face à cette réalité, le gouvernement a examiné et adopté un projet de décret instituant un statut spécial pour une police environnementale, au cours d’une réunion tenue mercredi 28 octobre. Ce nouveau corps est conçu comme «un service public chargé de la lutte contre les infractions aux lois et règlements relatifs à la protection de l’environnement», a indiqué la ministre de l’Environnement et du développement durable, Mariem Bekaye, au cours d’un point de presse consacré aux résultats des travaux du Conseil des ministres.
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La création de ce corps «vise à améliorer la situation environnementale du pays, et à atteindre les objectifs de développement durable, notamment ceux liés à la santé, à la biodiversité et au changement climatique», a-t-elle précisé.
En Mauritanie «la mise en place de cette police est devenue une nécessité, face à une situation environnementale alarmante, caractérisée par le recul des forêts et la détérioration de la biodiversité qui ont un impact réel sur la santé des citoyens, alors que l’exploitation des ressources naturelles, un des piliers sur lesquels repose notre économie nationale, a des conséquences sur le développement économique à long terme», a expliqué la responsable gouvernementale.
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Selon le rapport de l’UE sus-cité, «les pâturages couvrent 14% de la superficie du pays et connaissent des dégradations continues. La Mauritanie présente des écosystèmes particuliers menacés (biotopes oasiens et marins) et une biodiversité animale (mammifères terrestres, dauphins, tortues marines, espèces d’oiseaux)» qu'il convient de protéger.