Vidéo. Mauritanie: rencontre avec des jeunes engagés pour réduire la mortalité néonatale

Le360 Afrique/Seckj

Le 10/05/2021 à 08h56, mis à jour le 10/05/2021 à 08h59

VidéoDans un contexte caractérisé par une forte mortalité maternelle et néonatale, des jeunes filles et garçons ont décidé de consacrer une bonne partie de leurs temps et énergie à des activités pouvant faire reculer le fléau.

Le taux de mortalité infantile et néonatale est toujours élevé en Mauritanie. Pour y faire face, le Réseau des jeunes ambassadeurs pour la santé de la reproduction et la planification en Mauritanie (RJASRPFM) participe activement à sensibiliser sur la santé de la reproduction. 

"Nous avons plusieurs activités de proximité dans le domaine de la sensibilisation des jeunes, comme la formation sur la santé de la reproduction, la planification familiale et la connaissance de leurs corps, à la fois pour les filles et les garçons à travers une stratégie ciblant les quartiers défavorisés, avec des causeries éducatives sur la santé de la reproduction. Nous sommes issus du Partenariat de Ouagadougou et travaillons ensemble pour espacer les naissances en Mauritanie. Nous orientons aussi les femmes vers les centres de santé", souligne la président du RJASRPFM.

Le travail de ces jeunes est concentré sur l’information, la sensibilisation et l’éducation. Il porte également sur les violences basées sur le genre, le VIH/SIDA et l’autonomie des femmes et des jeunes filles.

Une action rendue pertinente par le contexte mauritanien caractérisé par une forte mortalité maternelle, avec 580 décès pour 100.000 naissances.

Pour sa part, Wali Gandéga, membre du réseau, souligne que "ce travail de terrain a été mené également hors de Nouakchott, notamment à Nouadhibou et Rosso au sein des lycées et collèges. Nous avons ainsi réussi à établir un dialogue intergénérationnel sur des sujets qui étaient considérés jusque-là comme tabous".

Enfin, Haby Sow, stagiaire en santé dans une Association gestionnaire en développement (AGD) explique que "bien que n’étant pas issue du corps de la santé, j’ai été formée sur les pratiques de la santé de la reproduction, le test glycémie, les actions de contraception… Nous avons un dialogue constant avec les femmes et filles qui se présentent dans nos centres, où on reçoit un nombre important de personnes". 

Par Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)
Le 10/05/2021 à 08h56, mis à jour le 10/05/2021 à 08h59