Le parti de Nelson Mandela a perdu, pour la première fois depuis 30 ans, sa majorité à l’Assemblée nationale en n’obtenant que 40% des suffrages exprimés. Affaibli lors de ce scrutin très disputé, l’ANC a été contraint de nouer des alliances avec d’autres partis politiques pour former un gouvernement de coalition.
«Nous sommes parvenus à un accord commun sur la nécessité de travailler ensemble», a déclaré M. Mbalula, lors d’une conférence de presse tenue la veille de la première session du nouveau Parlement qui devrait élire le chef de l’État.
Il a précisé que la coalition, qui doit «graviter autour du centre», comprend les partis de l’Alliance démocratique (DA-libéral), l’Inkatha freedom party (IFP-nationaliste), ainsi que le FF Plus, un parti identitaire blanc.
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Quant aux Combattants pour la liberté économique (EFF-extrême gauche) et le parti de l’ex-président Jacob Zuma, uMkhonto weSizwe (MK), ils ont été exclus de l’accord, faute d’entente lors des pourparlers, a poursuivi le responsable.
Affaibli par des années de corruption et de mauvaise gouvernance, l’ANC a vu son soutien s’effondrer lors des élections du 29 mai, en n’obtenant que 159 sièges sur 400, largement en deçà des 230 sièges obtenus en 2019.
Le taux de participation s’est établi à 58,63%, en baisse par rapport aux 66% enregistrés lors du précédent scrutin.