Lors de l’annonce de la composition du nouvel exécutif, M. Ramaphosa a déclaré qu’il comptait désormais 11 partis, l’UAT étant le dernier à les rejoindre.
Cependant, le parti s’est dit «surpris et déçu» par cette annonce. Le président de l’UAT, Lehlonolo Mahlatsi, a souligné dans un communiqué que son parti avait bien eu des discussions avec les négociateurs du Congrès national africain (ANC) mais qu’aucun accord n’avait encore été trouvé.
«L’UAT a décidé de prendre ses distances avec le gouvernement d’unité nationale. Nous pensons qu’il est crucial de respecter les principes d’honnêteté, de responsabilité et de transparence, qui sont la pierre angulaire d’un gouvernement fonctionnel et digne de confiance», a-t-il dit.
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M. Mahlatsi a expliqué que la décision de se retirer du gouvernement ne doit pas être prise à la légère, tant «elle reflète notre engagement envers nos valeurs panafricaines et la confiance que nous accordent nos partisans».
Lors des récentes élections, l’ANC n’a engrangé que 40% des voix, soit moins de 50% pour la première fois en 30 ans de pouvoir absolu, ce qui l’a contraint de négocier avec d’autres formations politiques de l’opposition pour former un gouvernement de coalition nationale.
Les anciens partis d’opposition détiennent 12 des 32 ministres au sein d’une large coalition qui comprend le principal parti de l’opposition, «l’Alliance démocratique» (DA) de centre-droit, le parti nationaliste zoulou «Inkatha Freedom Party» (IFP) et d’autres petits partis.