Cette annonce qui intervient à moins de deux ans de la prochaine présidentielle, a été faite après la publication d’informations selon lesquelles Mihoubi aurait des ambitions politiques et d’autres évoquant un possible second mandat du président algérien Abdelmadjid Tebboune.
«Mon nom a été cité dans plusieurs publications notamment électroniques portant sur des supputations qui n’ont aucune véracité et aucun lien avec ma personne, de surcroît, dont le contenu me porte plutôt préjudice en diffusant des contre-vérités. Par conséquent, je tiens à réfuter toutes ces allégations», écrit Mihoubi, 64 ans, dans son communiqué.
«Je renouvelle une fois de plus à l’opinion publique mon retrait de toute action politique et partisane», précise-t-il.
Candidat malheureux à l’élection présidentielle de décembre 2019, remportée par Tebboune, Mihoubi avait annoncé en mai 2020, lors du 6e du congrès du Rassemblement national démocratique (RND), qu’il n’exercerait plus de responsabilités au sein du parti et qu’il allait se consacrer désormais à l’écriture.
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Dans son communiqué, il ajoute qu’il se «consacre» et se consacrera «totalement au travail d’écriture et à l’acte culturel (...) contribuant ainsi à consolider l’entité de l’Etat, son identité, sa pluralité culturelle et son rayonnement au niveau international».
Journaliste de carrière, écrivain et poète prolifique, Azzedine Mihoubi a été député de 1997 à 2002. Il a alterné ensuite entre direction d’établissements publics comme la radio et la bibliothèque nationale et postes ministériels sous la présidence d’ Abdelaziz Bouteflika.
Après le ministère de la Communication, il a hérité en 2015 de celui de la Culture qu’il a conservé jusqu’au 31 mars 2019, deux jours avant la démission de Bouteflika.
Avant Azzedine Mihoubi, Rachid Nekkaz, ancien candidat à la présidentielle algérienne, qui croupit en prison, malade et conscient que son opposition au régime risque de lui coûter cher, avait écrit au président algérien Tebboune pour lui annoncer qu’il renonce à la politique.