Deux de ses co-accusés, l’ancien chef du patronat algérien Ali Haddad, également condamné dans plusieurs affaires, et Ahmed Mazouz, un ex-oligarque de l’ère Bouteflika, ont écopé de la même peine.
L’ex-grand patron du secteur automobile, Mahieddine Tahkout, l’un des hommes d’affaires les plus influents sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika (1999-2019), a été condamné à 15 ans de prison ferme, selon le site d’information Interlignes.
Le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, a également condamné à 10 ans de prison ferme trois ex-magnats, les frères Kounifef, membres d’une famille très liée à Said Bouteflika.
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Reda, Noah-Tarek et Abdelkader-Karim Kouninef avaient déjà été condamnés respectivement à 16, 15 et 12 ans de prison dans un autre procès pour «trafic d’influence», et «blanchiment d’argent».
En juin 2022, Saïd Bouteflika avait été condamné à huit ans de prison pour des faits de corruption.
En Algérie, les peines de prison ne sont pas cumulables. C’est la peine la plus lourde qui est purgée.
Après la chute de Bouteflika le 2 avril 2019 sous la pression du mouvement de protestation du Hirak et de l’armée, la justice a lancé une série d’enquêtes sur des affaires impliquant des membres de son entourage.