M. Hachichi, en poste depuis octobre 2023, a été remplacé par Noureddine Daoudi, qui a occupé auparavant des postes importants dans le secteur des hydrocarbures en Algérie.
M. Hachichi était sur la sellette depuis plusieurs semaines, ont rapporté jeudi deux quotidiens locaux, Le Soir et El Khabar, qui ont publié des articles critiquant la gestion du groupe pétrolier et gazier.
M. Daoudi a été installé dans ses nouvelles fonctions lors d’une cérémonie officielle par le ministre des Hydrocarbures et des Mines Mohamed Arkab, selon des images diffusées par la télévision publique.
Cet ancien cadre de la Sonatrach a notamment présidé entre avril 2020 et août 2023 l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft).
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L’Alnaft est chargée d’attirer les investisseurs dans les secteurs gazier et pétrolier et de gérer les appels d’offres ainsi que l’attribution de licences d’exploration et d’exploitation.
Il y a deux ans, M. Hachichi avait pris les rênes du groupe Sonatrach en remplacement de Toufik Hakkar, limogé après près de quatre ans à la tête de ce groupe détenu à 100% par l’Etat et crucial pour l’économie algérienne.
Les hydrocarbures financent 60% du budget algérien et représentent plus de 80% des recettes à l’exportation.
M. Daoudi est le cinquième dirigeant de la Sonatrach depuis 2019.
Le géant étatique, dont les activités couvrent l’exploration, la production, le raffinage et le transport de pétrole et de gaz, a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 77 milliards de dollars en 2023, aucun chiffre n’ayant été rendu public pour 2024.
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En 2023, le groupe avait engrangé 45,23 mds de dollars de recettes grâce à la vente d’hydrocarbures contre 50,49 mds de dollars en 2022.
A fin septembre, les recettes issues de la vente d’hydrocarbures étaient de 31 mds de dollars, selon le ministre des Hydrocarbures.
L’Algérie est l’un des principaux fournisseurs de gaz de l’Union européenne. Après l’invasion russe en Ukraine en février 2022, qui a contraint l’Italie à chercher de nouveaux partenaires pour réduire sa dépendance au gaz russe, l’Algérie est devenue le premier fournisseur de gaz du pays et son premier partenaire économique sur le continent africain.
