Algérie: Rachid Nekkaz «libre», mais toujours frappé d’ISTN, écrit encore à Tebboune

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Le 19/02/2023 à 12h48

Après avoir renoncé à la politique pour bénéficier de la grâce présidentielle, l’opposant et activiste algérien Rachid Nekkaz n’a toujours pas recouvré sa liberté de mouvement. Il est encore frappé de l’Interdiction de sortie du territoire national (ISTN), à l’instar de nombreux de ses compatriotes. Du coup, il a écrit une nouvelle lettre au président A. Tebboune.

Il croyait qu’e son calvaire allait prendre fin et pouvoir retrouver sa famille aux Etats-Unis après avoir renoncé à la politique en Algérie. Seulement, si Rachid Nekkaz a bien bénéficié de la grâce du président Abdelmadjid Tebboune, après lui avoir écrit une lettre lui assurant qu’il renonçait à la politique, l’activiste et homme d’affaires, libéré de prison en janvier dernier, est toujours assigné à résidence.

«Malgré le geste du président, Rachid Nekkaz est toujours assigné à résidence dans son village avec interdiction de sortie du territoire national (ISTN)», a-t-il écrit.

Face à cette ISTN qui l’empêche de quitter l’Algérie pour aller se soigner à l’étranger, il a adressé une nouvelle lettre au président Tebboune, via Facebook, sollicitant la levée de cette interdiction et la délivrance d’un passeport afin qu’il puisse voyager et retrouver sa famille aux Etats-Unis et de se consacrer exclusivement à ses problèmes de santé : prostate, respiration nasale, audition…

Homme d’affaires, militant, opposant et ancien candidat à la présidentielle, Nekkaz purgeait une peine de 5 ans de prison, à laquelle il a été condamné en juillet 2022. Il a bénéficié d’une grâce présidentielle et a quitté la prison d’El Harrach d’Alger le 18 janvier dernier.

Par Karim Zeidane
Le 19/02/2023 à 12h48