Certains candidats à la présidentielle, parmi les 26 dont un Prix Nobel, ont préféré constituer des alliances pour faire barrage au président sortant candidat à sa propre succession.
Il y a un camp de Félix Tshisekedi qui dispose des moyens de l’Etat et fort de la majorité au pouvoir. Ce bloc intensifie sa campagne électorale avec Félix Tshisekedi lui-même et dont plusieurs de ses lieutenants, à l’instar de Jean-Pierre Bemba et Vital Kamerhe, ont pris d’assaut certaines provinces pour convaincre la population d’accorder un second mandat au Président sortant.
L’autre camp est celui de Moïse Katumbi. Homme d’affaires et ancien gouverneur la province minière du Katanga, Moïse Katumbi, à qui s’est rallié l’ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo, est également sur le champ de bataille afin de convaincre ses électeurs.
La campagne électorale court jusqu’au 18 décembre selon le calendrier de la Commission Électorale Nationale Indépendante. Près de 40 millions d’électeurs sont attendus à l’élection présidentielle prévue le 20 décembre en même temps que des législatives, provinciales et municipales. Elu une première fois en 2018, le président Félix Tshisekedi brigue un second quinquennat.
Les autres candidats à la présidentielle en RDC sont presque inaperçus. Dans les coulisses, on parle d’un probablement ralliement dans l’avenir entre Martin Fayulu et Félix Tshisekedi.