Bamako: pour une jeunesse africaine qui «ose entreprendre»

Le président du Conseil national de transition (CNT), le colonel Malick Diaw, recevant la jeunesse africaine de l'Alliance des Etats du Sahel (AES).

Le 13/09/2024 à 16h10

VidéoLe Président du Conseil national de transition (CNT), le colonel Malick Diaw, a reçu le jeudi, 12 septembre 2024, les représentants de la jeunesse africaine de l’Alliance des États du Sahel venus assister à leur conférence annuelle.

La jeunesse africaine de l’Alliance des États du Sahel était à Bamako pour sa conférence annuelle. Les porte-paroles de ce mouvement ont été reçus par le Président du Conseil National de Transition, le colonel Malick Diaw, le jeudi 12 septembre 2024. Cette audience visait à remercier le président de l’institution et les plus hautes autorités de la transition du Mali pour l’accueil chaleureux qui leur a été réservé.

Pour le porte-parole de la délégation, Séraphin Oscar Ki, les jeunes sont habitués à revendiquer et à manifester. Cette conférence internationale de la jeunesse africaine à Bamako, a été un cadre de réflexion collective en vue de trouver des solutions aux problèmes africains. Il a précisé qu’à l’issue de la rencontre que ce sont 50 recommandations qui ont été faites à travers quatre thématiques qui ont été présentées par les six pays représentés.

Au-delà des pays de l’AES -Mali, Niger et Burkina Faso-, la jeunesse de la Guinée, du Tchad et du Sénégal a été invitée.

Parmi les recommandations, l’idée de la mise en place de l’Union Africaine des Jeunes du Sahel a été soulignée par la conférence. Les jeunes ont décidé d’aller présenter ces recommandations au Président du CNT. Pour Sarr Fatoumata Konaté, chargée de mission au ministère de la Jeunesse et des sports du Mali, la jeunesse est consciente qu’il faille sortir des réclamations pour faire des propositions.

Pour elle, le Président du CNT a encouragé la démarche des jeunes qui consiste à choisir Bamako pour leur conférence. Elle a rappelé que le colonel Diaw a en outre précisé que l’AES est ouvert à tous les pays qui veulent la vraie indépendance.

Il a poursuivi en disant que «la jeunesse d’aujourd’hui est une jeunesse décomplexée, qui ose entreprendre et une jeunesse qui œuvre pour un avenir meilleur pour son continent».

Par Diemba Moussa Konaté (Bamako, correspondance)
Le 13/09/2024 à 16h10