Côte d’Ivoire : Simone Ehivet investie pour la course à la présidence de 2025

Simone Ehivet, candidate du MGC à la présidentielle de 2025

Le 01/12/2024 à 15h57

Simone Ehivet, ancienne Première dame ivoirienne, vise désormais le fauteuil présidentiel ivoirien. Elle vient d’être investie samedi dernier candidate à la prochaine élection présidentielle prévue en octobre 2025 par son parti politique, le Mouvement des Générations Capables.

L’ex-épouse de Laurent Gbagbo, Simone Ehivet, présidente de la formation politique dite « Mouvement des Générations Capables » (MGC) a été investie, samedi 30 novembre 2024 à Moosou près d’Abidjan, candidate à la prochaine Présidentielle prévue en 2025 en Côte d’Ivoire.

Simone Ehivet qui a été désignée par son parti politique a promis, lors d’une allocution prononcée lors de la première convention de cette formation politique, à construire une version nouvelle et améliorée de son pays.

Avec le MGC, créé il y a deux ans, Simone Ehivet compte une fois accéder à la magistrature suprême de la Côte d’Ivoire, faire de la réconciliation nationale à travers l’amnistie, la souveraineté alimentaire, l’industrialisation ou encore l’instauration du service militaire et civique obligatoires, son cheval de bataille.

« J’ai accepté d’être candidate à l’élection présidentielle d’octobre 2025 parce que je crois profondément que chaque Ivoirien, quelle que soit sa condition, est capable, s’il le veut vraiment, de transcender toutes les sortes d’épreuves pour rêver, pour créer, pour bâtir et pour réussir », a-t-elle dit.

« Je voudrais vous faire une offre audacieuse : celle de construire une Côte d’Ivoire totalement transformée, modernisée et prospère, dans une Afrique décomplexée, développée, équipée, incontournable, forte et respectée de tous », a-t-elle ajouté.

Âgée de 75 ans, Simone Ehivet a été l’épouse de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo au pouvoir de 2000 à 2011. Arrêtée en même temps que son mari en avril 2011, à l’issue de la crise post-électorale qui avait fait quelque 3.000 morts, elle a été condamnée en 2015 en Côte d’Ivoire à 20 ans de prison pour « atteinte à la sûreté de l’Etat » avant de bénéficier d’une amnistie en 2018 au nom de la réconciliation nationale.

Par Le360 Afrique (avec MAP)
Le 01/12/2024 à 15h57