Investi Président de la République de Côte d’Ivoire pour un nouveau quinquennat, lundi à Abidjan, Alassane Ouattara a promis un nouveau mandat sous le signe de la consolidation des acquis et de la transmission générationnelle.
Devant une assistance composée de Chefs d’Etat et de gouvernements, de responsables de haut niveau, d’éminentes personnalités, de représentants des organisations régionales et internationales, ainsi que de délégations étrangères, M. Ouattara a promis que ce nouveau mandat sera celui de la transmission du pouvoir à une nouvelle génération.
« Ce mandat sera celui de transmission générationnelle, ce sera pour moi et pour notre nation un acte de responsabilité et de maturité politique », a déclaré M. Ouattara dans son discours, après avoir prêté serment devant le Conseil Constitutionnel, ajoutant que depuis son arrivée au pouvoir en 2011 au terme d’une crise post-électorale sanglante, « la Côte d’Ivoire a profondément changé ».
A l’actif de l’actuel président ivoirien figurent un bilan économique reluisant avec un taux de croissance dépassant les 6%, des institutions républicaines en bonne marche, une diversification remarquable de l’économie nationale, et le développement des infrastructures, d’autant plus que la Côte d’Ivoire a renoué avec la paix, la sécurité et la stabilité notamment, dans un environnement sous-régional fragile et fragilisé par la recrudescence des actes terroristes et d’autres formes de criminalité.
Dans la foulée, M. Ouattara a mis en avant les actions menées sous ses mandats, entre autres, la restauration de l’autorité de l’Etat, la consolidation de la paix, et le renforcement de la cohésion nationale et des institutions, faisant part de sa gratitude aux Ivoiriens qui ont porté leur choix sur sa personne, « pour poursuivre notre marche vers une grande Côte d’Ivoire, ambitieuse et solidaire ».
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A ses yeux, « ce vote traduit aussi la compréhension des enjeux d’un monde et d’une sous-région où les défis sont plus nombreux, plus complexes et plus exigeants. Ce vote est enfin le choix de la stabilité, de la paix et du développement », rappelant que « la Côte d’Ivoire est l’amie de tous et ennemie de personne ».




