«L’Algérie est un État voyou» estime Geremi Dolo, chef du département communication du Collectif pour la défense des militaires qui conclut ses propos en soulignant, lors du rassemblement du 8 avril devant l’ambassade d’Algérie à Bamako, que «qui collabore avec les terroristes, nous ne les qualifions de terroristes.»
El Hadj Dicko, membre de la société civile, explique qu’«il est sorti pour soutenir les forces armées et de sécurité maliennes et montrer au monde entier que les Maliens aiment les pays voisins du Mali.»
le360 Afrique/Diemba
Abdoulaye Sangho du Conseil National de la Jeunesse dira que «l’Algérie doit comprendre que les équipements militaires du Mali sont là pour combattre les terroristes et non elle». Pour lui, «ce que l’Algérie est en train de faire au Mali et au Sahel est insupportable. Je soupçonne l’Algérie d’être derrière cet acte. Je soupçonne l’Algérie de soutenir le terrorisme au Sahel».
Cette manifestation de protestation devant l’ambassade algérienne à Bamako intervient après la destruction, dans la nuit du lundi 31 mars au mardi 1er avril, d’un drone de surveillance militaire malien, près de Tinzawatine, en territoire malien, par l’armée algérienne.
Les tensions entre Bamako et Alger ont provoqué des rappels respectifs d’ambassadeurs dimanche. Parallèlement, chaque pays a fermé lundi son espace aérien à l’autre. Ouagadougou et Niamey ont, en solidarité avec le Mali, rappelé dimanche leurs ambassadeurs à Alger, dont la mesure de réciprocité a suivi.