Élections législatives et régionales au Togo : les partis en lice ouvrent le bal des promesses électorales

Lancement de la campagne pour les législatives et régionales au Togo

Le 14/04/2024 à 09h29

La campagne électorale pour les élections législatives et régionales au Togo a débuté dans un climat politique tendu, marqué par l’adoption controversée d’une nouvelle Constitution. Les partis politiques, y compris l’UNIR au pouvoir, se disputent l’opportunité de prendre les rênes du pays. Les enjeux sont élevés, tandis que la nouvelle Constitution suscite des débats passionnés sur la concentration du pouvoir et la démocratie togolaise.

La campagne pour les élections législatives et régionales au Togo prévues le 29 avril a débuté samedi dans un contexte de tension politique, marquée par l’adoption d’une nouvelle Constitution fin mars par l’Assemblée nationale. Pour marquer le début de cette campagne, des membres de partis politiques ont sillonné samedi après-midi les grandes artères de la capitale Lomé.

Le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), comme plusieurs partis de l’opposition, dont l’Alliance nationale pour le changement (ANC) et des Forces Démocratiques pour la République (FDR) ont lancé leur campagne pour ces deux scrutins.

L’Assemblée nationale est actuellement dominée par l’UNIR, les principaux partis d’opposition ayant boycotté les dernières élections législatives de 2018. Cette année, l’opposition a affirmé participer pleinement aux scrutins des législatives et des régionales. Ces élections étaient initialement prévues pour se tenir le 13 avril, avant que la date ne soit ensuite repoussée par le gouvernement au 20 du même mois et fixée par la suite par la présidence au 29 avril pour mener des consultations sur la nouvelle Constitution.

Le scrutin pour les législatives permettra d’élire 113 députés devant constituer la nouvelle Assemblée nationale, l’actuelle représentation du peuple comptant 91 députés, dont les mandats sont arrivés à terme depuis janvier de cette année. En vertu de la nouvelle Constitution, il reviendra au parlement togolais d’élire le président de la République, « sans débat » et « pour un mandat unique de six ans ».

Le pouvoir résidera entre les mains d’un « président du Conseil des ministres », sorte de Premier ministre « désigné » par les députés, en charge des fonctions régaliennes, selon le nouveau texte.

Par Le360 Afrique (avec MAP)
Le 14/04/2024 à 09h29