L’événement, inscrit en lettres d’or dans la mémoire nationale marocaine, a été marqué par une cérémonie solennelle au cours de laquelle l’Ambassadeur Abdellah Sbihi a revisité l’épopée de la Marche verte avec ses convives. Une projection vidéo, présentée la veille, a mis en lumière le parcours diplomatique ayant conduit à cette reconnaissance internationale et a détaillé les grandes réalisations, achevées ou en cours, dans les provinces du Sud, impulsées par la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
L’Ambassadeur Sbihi a souligné le lien direct entre les récents succès diplomatiques et le leadership royal. Il a présenté cette reconnaissance onusienne comme l’aboutissement d’un demi-siècle de persévérance et de travail acharné.
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«Tous ces résultats positifs ne pouvaient qu’être couronnés de succès. Tous ces résultats, c’est grâce à notre Souverain, à son travail, à son action. Nous avons toujours tendu la main à tous nos frères africains», a-t-il déclaré, rappelant la solidarité africaine qui a toujours entouré la cause marocaine.
Cette solidarité trouve un écho poignant en la personne du Colonel Major Lucien Nazaire Apanga, aujourd’hui à la retraite, «je m’en réjouis parce que c’est l’aboutissement d’un processus, d’un élan et d’une croyance. Le Gabon a cru très tôt à la droiture du Maroc. Nous y avons adhéré et si ça aboutit pour le Maroc, ça aboutit pour le Gabon», a confié le vétéran, son témoignage vibrant scellant une amitié historique entre les deux nations.
Au-delà de la dimension politique et stratégique, la Marche verte reste, dans la mémoire collective, un acte de paix et de détermination. Najat Saffah, une Marocaine vivant au Gabon qui a vécu cette période historique dans son pays, en garde une définition essentielle.
«La Marche verte était synonyme de paix et beaucoup qui nous ont rejoint dans ce combat le comprennent davantage aujourd’hui», a-t-elle affirmé, rappelant que la revendication marocaine a toujours été portée par une volonté de paix et de développement.
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La commémoration a également été l’occasion de mettre en avant les métamorphoses que connaissent les provinces du Sud. Les images projetées ont dévoilé un paysage de réalisations infrastructurelles impressionnantes : le port en eau profonde de Dakhla Atlantique, les projets d’énergies renouvelables, les zones industrielles et les programmes de logement sociaux. Ces chantiers, pharaoniques, traduisent une vision résolument tournée vers l’avenir, visant à faire de cette région un pôle économique incontournable et à améliorer les conditions de vie des populations.
Cette dynamique de développement palpable inspire une immense fierté chez les Marocains du monde entier, y compris ceux établis de longue date au Gabon. Abdelaziz Boulid, résidant marocain à Libreville depuis 40 ans, n’a pas caché son émotion.
«C’est l’aboutissement de toute une vie d’attente et d’espoir. Voir le Sahara marocain reconnu par la communauté internationale et se développer à ce rythme, c’est la plus belle des récompenses. Cela confirme que notre cause était juste et que la voie tracée par nos Souverains était la bonne. Nous en sommes extrêmement fiers et notre attachement à notre terre est plus fort que jamais», a-t-il témoigné, les yeux brillants d’une légitime fierté.
Ainsi, de Rabat à Libreville, ce 50ème anniversaire n’est pas seulement une commémoration, c’est la célébration d’une souveraineté retrouvée dans les provinces du Sud, d’une intégrité territoriale en voie de consécration définitive et d’un avenir prometteur bâti sous l’impulsion d’une vision royale constante et d’un engagement diplomatique infatigable.







