Le président gabonais Ali Bongo Ondimba et son homologue bissau-guinéen ont eu un tête-à-tête au palais présidentiel de Libreville.
Les deux hommes ont fait asseoir un cadre juridique de coopération avec une volonté mutuelle de renforcer davantage les relations entre leurs pays. Bissau et Libreville entendent désormais développer leur coopération, notamment dans les domaines de l’énergie et du bois, entre autres secteurs.
Lire aussi : Guinée: la junte essuie à son tour la rigueur des Etats de la CEDEAO
Secoué par les conséquences de la guerre en Ukraine, la Guinée-Bissau, comme d’autres pays africains, redoute une crise alimentaire sur le continent. «Nous sommes tous touchés aujourd’hui par cette guerre entre la Russie et l’Ukraine. Nous les Africains sommes obligés de manger du pain, pourtant, ce n’est pas notre culture. C’est la culture néocolonialiste. (...) C’est pour cela que nous pensons qu’il faut s’engager dans l’agriculture. On voit le cas du Nigeria aujourd’hui, il n’importe plus le riz. Il consomme le riz produit au Nigéria. Le Sénégal de même et tous les autres pays», a déclaré Umaro Sissoko Embalo.
Abordant la question liée au climat, alors que la COP27 se tient actuellement en Egypte, le président en exercice de la CEDEAO a dit souhaité que l’Afrique «parle d’une même voix» dans les débats mondiaux. Rappelons que c’est la première fois que le président bissau-guinéen effectue une visite officielle au Gabon.