Ce samedi matin, des tirs nourris d’armes automatiques ont été entendus dans le centre de la capitale guinéenne, où les accès ont été bloqués par les forces de sécurité, ont indiqué des témoins à l’AFP.
Si on ignore encore la raison de ces coups de feu, les médiaux locaux rapportent que des hommes non encore identifiés ont réussi à exfiltrer plusieurs détenus dont l’ancien chef de la junte militaire, Moussa Dadis Camara, considéré comme le maillon fort du massacre perpétré contre les civils au stade du 28 septembre en 2009.
«Il y a des tirs d’armes automatiques et de guerre dans le quartier politico-administratif de Kaloum», a dit un habitant du secteur sous le couvert de l’anonymat pour sa sécurité, interrogé par l’agence de presse française.