Ce mardi 22 juillet 2025, le Palais du Peuple de Conakry a accueilli un événement majeur: le lancement officiel de la campagne de vulgarisation du projet de nouvelle Constitution dans le grand Conakry.
Dans une ambiance empreinte de gravité et d’espoir, les autorités de la transition ont franchi une étape décisive vers la normalisation institutionnelle du pays.
Le Premier ministre, Amadou Oury Bah, a souligné l’importance de cette réforme dans le cadre de la refondation de l’État guinéen. «Aujourd’hui, nous vous présentons le projet de Constitution pour que vous l’étudiiez, que vous compreniez son contenu, que vous en discutiez et que vous vous l’appropriiez. En d’autres termes, la Constitution est comme un code de la route: elle permet d’organiser la vie nationale. Et quelqu’un qui ignore ce code, s’il entre dans la circulation, devient automatiquement un facteur d’accidents ou de conflits».
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Dans la salle, des chefs de quartiers ont exprimé leurs espoirs de voir ce processus déboucher sur des améliorations concrètes dans leurs localités, notamment dans les domaines de l’éducation, de la sécurité, de l’assainissement, de l’emploi et, surtout, de la liberté.
Moussa Camara, chef de quartier à Manéah, confie «nous sommes heureux de constater que, dès les premières lignes, le projet de Constitution affirme que tous les Guinéens sont égaux devant la loi. Je me reconnais pleinement dans cette idée, car beaucoup de nos concitoyens ignorent les règles. Si chacun respecte la loi, je suis convaincu que notre quartier pourra progresser».
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La date du référendum constitutionnel est fixée au 21 septembre 2025. Un rendez-vous déterminant pour la nation, qui jettera les bases juridiques, institutionnelles et sociales de la future République guinéenne.