«La charte nationale doit contribuer à la refondation de l’Etat», les engagements des autorités pour réconcilier les Maliens avec eux-mêmes

Le président de la Commission de rédaction de l’avant-projet de la charte de la transition, l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga.

Le 25/07/2024 à 13h36

VidéoLe président de la Commission de rédaction de l’avant-projet de la charte de la transition, l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga, a rencontré la classe politique pour débattre de l’élaboration dudit document. Une première étape vers des élections démocratiques.

Le président Maïga dira à ses convives que la commission de rédaction de l’avant-projet de la charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale est chargée d’élaborer l’avant-projet de texte de la charte devant constituer le document de référence pour toutes initiatives, actions et activités qui concourent à la sécurité, à la paix, à la réconciliation nationale, à la cohésion sociale et au vivre-ensemble au Mali.

Cette rencontre du 23 juillet fait suite à celles tenue avec les forces vives de la société civile. Pour lui, l’organisation de ces rencontres répond à une exigence d’inclusivité souhaitée par le président de la transition, le colonel Assimi Goïta pour lequel, tous les Maliens doivent se reconnaître dans l’esprit et la lettre de la charte nationale.

Pour Ousmane Issoufi Maïga, les partis politiques sont les plus concernés d’un tel document au regard de leurs missions qui est la conquête et l’exercice du pouvoir par les urnes. Selon lui, ces ambitions des partis politiques ne peuvent se réaliser que dans le respect strict de principes, de règles et de normes de conduite et d’action.

Boubacar Bocoum du Parti africain pour l’intégration et la souveraineté estime que la première des choses doit être, l’équité et la justice. Il ajoute que la stabilité dans un pays nécessite de la ressource parce que, selon lui si l’Etat ne parvient pas à satisfaire les besoins fondamentaux des citoyens, il n’y aura pas de stabilité.

Pour sa part, Issa Kaou Djim du regroupement politique, l’ACRT Fasso Ka Wele, qui parle de paix, parle de réconciliation, il a salué cette démarche des autorités de la transition avant de préciser qu’ils sont prêts à soutenir le Président de la transition si éventuellement il est candidat à l’élection présidentielle.

Par Diemba Moussa Konaté (Bamako, correspondance)
Le 25/07/2024 à 13h36