Législatives au Sénégal: qui gagnera au jeu de l’alliance et de la désalliance?

Un citoyen choisit des bulletins lors d'une précédente élection législative.

Le 02/10/2024 à 09h27

VidéoContrairement à Pastef qui a demandé à ses alliés de se présenter sous sa seule bannière, l’opposition a opté pour la formation d’une liste commune aux législatives anticipées du 17 novembre, la même voie qu’avait empruntée, en 2022, le parti au actuellement au pouvoir avec «Yewwi Askan Wi».

Le président Bassirou Diomaye Faye, qui espère obtenir une majorité absolue au Parlement pour gouverner, a fixé la date des prochaines législatives au 17 novembre, conformément à la constitution qui en fixe les limites (60 jours au moins et 90 jours au plus après la dissolution.

Cette dissolution vise à lui donner une majorité stable pour gouverner alors que la précédente législature, élue en 2022 et dominée par le camp de l’ancien président Macky Sall, lui était hostile.

Pour le prochain rendez-vous électoral et contrairement à Pastef, le parti au pouvoir qui a demandé à ses alliés de se présenter sous sa bannière, l’opposition, a choisi la voie des coalitions. Ces alliances ont pour avantage de gagner en visibilité et par conséquent augmenter leurs chances d’avoir les faveurs des urnes.

Pour ces législatives, le Parti Pastef fait face dans les départements aux coalitions du maire de Dakar Barthelemy Dias, de Macky Sall et du PDS, mais aussi à celle de Amadou Ba arrivée deuxième à la dernière présidentielle. Trois listes qui ont décidé d’aller ensemble dans les départements.

Par Moustapha Cissé (Dakar, correspondance)
Le 02/10/2024 à 09h27