L’année 2023 s’achève alors que le pays est plus que jamais interpellé sur tous les fronts, comme le reconnaissait le président de la Transition dans son discours prononcé à l’occasion de la fête nationale dans la nuit du 10 décembre. L’année qui s’achève a été riche en évènements qui ne manquent pas de satisfaire les Burkinabè.
«Ça va faire une année qu’on sait qu’on a maintenant un président à la tête du pays. Tous nos dirigeants précédents n’étaient pas ceux dont nous avions réellement besoin. Quoi qu’il fasse, ce sera à notre avantage. En tant que Burkinabè, nous sommes heureux», témoigne Kader Nikiéma.
Le discours du président Traoré a également été d’un ton sincère, selon des citoyens. La sécurité reste un axe important sur lequel il entend insister avec son gouvernement. Une promesse qui rassure plus d’un.
«C’est le président Sankara qui s’est réincarné à travers la personne du président Traoré. C’est un homme et un Burkinabè. J’aimerais qu’il reste comme il est. Solidaire, courageux et à l’écoute de son peuple», souhaite Ablassé Ilboudo.
A l’instar du vieux Sini, ils sont nombreux ces Burkinabè qui souhaitent que le pays reparte sur de bons rails.
«Il est évident qu’il a des ambitions pour le pays. Cela se reflète également dans la réouverture de l’usine de Komsilga, fermée depuis longtemps. Je souhaite qu’il bénéficie du soutien des opérateurs économiques et qu’ils sortent le pays de la crise. Il ne faut surtout pas qu’il oublie d’encadrer ses soutiens dans la rue pour éviter toute transgression à la marche du pays», dit Abdoulaye Sini.
Les Burkinabè dressent un bilan assez satisfaisant de l’action du président Ibrahim Traoré. Une appréciation confortée par les réformes constitutionnelles et institutionnelles en cours, la construction de nouvelles infrastructures et la réouverture d’anciennes usines ainsi que la gestion des dossiers judiciaires liés à la corruption.