Mali, Burkina Faso et Niger: vers une Confédération pour une réelle intégration des peuples

Le général de brigade Kassoum Coulibaly, ministre de la Défense et des Anciens combattants.

Le 16/02/2024 à 16h39

VidéoAprès la réunion des experts du 12 février, la rencontre des ministres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) s’est tenue le jeudi 15 février à Ouagadougou, au Burkina Faso. L’objectif est de mettre les premiers jalons devant mener ces pays à une Confédération.

Kassoum Coulibaly, ministre de la Défense et des anciens combattants du Burkina Faso, Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation et porte-parole du gouvernement du Mali, et Salifou Mody, ministre de la Défense du Niger, se sont réunis à Ouagadougou dans le cadre de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

Cette rencontre, qui est intervenue après celle des experts, vise à réviser la Charte de l’AES ainsi que le Traité instituant la Confédération des États de l’AES, préalablement élaborés par les experts.

La rencontre de Ouagadougou aura pleinement atteint ses objectifs notamment la mise en place d’une architecture institutionnelle afin de renforcer le rapprochement entre les trois pays conformément à la vision des chefs d’Etat.

«Nous avons pu, au cours de cette rencontre, valider les documents soumis à notre appréciation par les hauts fonctionnaires de nos trois pays, offrant la possibilité d’élargissement de notre Alliance aux questions politiques et diplomatiques, de développement qui tracent les sillons de la future Confédération de nos trois états ainsi que la charte graphique et de communication de l’AES», a expliqué le Général de Brigade Kassoum Coulibaly qui a précisé que «ces décisions que nous venons de prendre doivent être soumises à l’adoption de nos chefs d’État qui nous ont mandatés».

Au terme de la rencontre, la délégation des ministres est allée rendre compte des conclusions des travaux des experts au président de la Transition du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré.

Le prochain sommet des chefs d’Etat de l’Alliance permettra de renforcer les stratégies conjointes en vue d’une lutte coordonnée contre l’extrémisme.

La rencontre des ministres a réitéré que les mécanismes sous-régionaux qui en résulteront seront accompagnés par des actions bilatérales efficaces.

Par Jean Paul Windpanga Ouédraogo (Ouagadougou, correspondance)
Le 16/02/2024 à 16h39