«Avec la nouvelle dynamique, consécutive au retrait de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), et les opérations militaires en cours, le Mali recouvrera sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire», a-t-il assuré.
«Le gouvernement va veiller au redéploiement effectif des Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi qu’au retour des services sociaux de base sur l’ensemble du territoire national», a ajouté le colonel Goïta, soulignant qu’«après dix ans de présence militaire sur notre sol, nous avons compris que la logique était plutôt d’entretenir l’insécurité et de nous maintenir dans la dépendance».
Partant de là, «les autorités de la transition ont opéré des choix stratégiques majeurs qui ont permis l’amélioration de nos capacités opérationnelles et la montée en puissance de l’armée», a-t-il indiqué, précisant que «la nouvelle politique de défense intègre les citoyens dans un système plus adapté aux conditions d’un pays faisant face à des menaces sécuritaires multiformes».
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Tout en déplorant «les attaques dirigées contre les populations civiles» et celles contre l’armée, le président de transition malien a souligné qu’une enquête avait été ouverte pour que ces mauvaises actions ne restent «pas impunies».
Il a enfin salué «la résilience du peuple malien qui consent d’énormes sacrifices» et «l’engagement constant de l’armée dans la défense opérationnelle du territoire et la préservation de la souveraineté» du Mali.
Depuis 2012, le Mali est en proie à des incursions terroristes et des violences intercommunautaires ayant fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés