Les résultats, provisoires en attendant leur validation définitive, seront proclamés lors d’une cérémonie au Centre international de conférences de Bamako, a indiqué l’autorité électorale sur sa page Facebook.
La victoire du oui passe communément pour acquise.
Le référendum qui s’est tenu dimanche constitue une importante étape sur le chemin censé aboutir en mars 2024 à un retour des civils à la tête de ce pays confronté au jihadisme et à une profonde crise multidimensionnelle.
C’était le premier vote depuis que les militaires ont pris le pouvoir par la force en août 2020 et l’exercent quasiment sans partage.
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Le référendum, matérialisant un calendrier de réformes et de consultations prévues jusqu’à une présidentielle en février 2024, devait livrer certaines indications sur le soutien de la population à la junte et à son chef, le réputé populaire colonel Assimi Goïta, ainsi que sur la situation intérieure.
Le vote a été entravé dans de nombreuses localités du centre et du nord soit par la crainte des attaques jihadistes soit par des désaccords politiques.
L’autorité électorale a fait état mercredi d’un taux de participation de 38% après dépouillement dans la quasi-totalité des bureaux. La participation est traditionnellement faible au Mali.