A l’issu de cette rencontre de deux jours à Bamako, il a été proposé de «dissoudre tous les partis politiques» et d’en «durcir les conditions de création», selon le même document.
La concertation préconise également de «suspendre toutes les questions électorales» jusqu’à la «pacification» du pays.
Ces recommandations seront remises au chef de l’Etat, le général Assimi Goïta, qui devra les adopter.
La concertation devait servir à «la mise en œuvre» des recommandations politiques des assises nationales organisées fin 2022 pour «construire une solution de sortie de crise».
Le Mali est confronté depuis 2012 à une grave crise sécuritaire, nourrie par les violences de groupes affiliés à Al-Qaïda et au groupe État islamique (EI) et de bandes criminelles communautaires.
Au Niger voisin des «assises nationales» ont également proposé début mars le maintient de la junte au pouvoir pendant cinq ans et la dissolution des partis.