Ce pacte comporte 18 points au sujet desquels les signataires s’engagent à nouer le dialogue et la concertation pour affronter les défis auxquels est confronté le pays: unité nationale, passif humanitaire, processus électoral, gouvernance, lutte contre la corruption, esclavage… La démarche vise la réalisation d’un consensus républicain.
Mohamed Lemine ould Biye, cadre de l‘Union des Forces de Progrès explique que la signature du document est l’aboutissement d’une longue concertation entre les différentes parties, rendue possible par l’avènement d’un climat politique apaisé depuis 2019, année marquée par l’accession au pouvoir du président Mohamed Cheikh El Ghazouani.
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Abordant la quintessence du pacte, il exprime la certitude que celui-ci permettra de créer les conditions de toutes les réformes nécessaires à l’approfondissement de la démocratie, de l’Etat de droit, la préservation de l’unité nationale, de la diversité culturelle et impulser le processus de développement du pays grâce aux bonnes pratiques en matière de gouvernance.
Ce pacte républicain subit les feux croisés des critiques de l’opposition représentée à l’Assemblée qui rassemble des partis politiques dont l’électorat s‘est érodé au fil des années.